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Sénégal - De Gorée à Saint-Louis - Septembre 2018

Etape 29 - Réserve de Gueumbeul - Tortues et oryx

Mercredi 26 septembre 2018. Après la promenade en pirogue sur les le fleuve Sénégal et la Langue de Barbarie***, je m'octroie une petite partie de l'après-midi pour me reposer un peu et piquer une tête dans les rouleaux de l'océan Atlantique. ça n'a pas l'air comme ça, mais je crois que ça fait bien une éternité que je n'ai pas pris le temps de me baigner et de m'exposer tranquillement au soleil. Autour de moi, un vendeur ambulant attendra la fin de ma sieste au soleil pour me proposer ses babioles...

La nuit tombe sur la Langue de Barbarie et l'océan. La plage de mon hôtel, le Diamarek***, se couvre d'ombres allongées. Puis bientôt, c'est la nuit. La lune joue les prolongations et il est impossible de faire quelques bonnes photos du ciel étoilé. Trop nuageux. Trop lumineux. Tant pis, ce sera pour une autre fois.

Le lendemain matin, Yérim me conduit à une vingtaine de kilomètres de là, à la réserve naturelle de Guembeul***. Une visite sympathique qui va me réserver quelques temps forts.

Alors on pourrait croire que cette réserve est peuplée essentiellement de tortues Sulcata, mais il n'en est rien. Reste que ce parc est en effet un sanctuaire pour cette tortue qui peut vivre jusqu'à 150 ans.

Cette tortue, animal vénéré au Sénégal, symbole de fécondité, de prospérité et de longévité, fut longtemps victime de son succès. Car de nombreux Sénégalais cherchaient absolument à en posséder une afin de protéger leur foyer... Du coup, les tortues avaient du mal à se reproduire en liberté. Jusqu'à ce que la réserve, ouverte en 1983, se propose de venir récupérer chez les locaux les tortues qu'ils possédaient pour les remettre dans la nature.

Nous marchons pendant quelques temps avec mon guide, puis soudain celui-ci m'arrête et me fait signe d'approcher. Au loin, parmi les hautes herbes, se cache un oryx magnifique. Immobile.

Je prends alors mille précautions pour m'approcher au plus près de l'animal qui fait partie de la branche des bovidés. Il s'agit en fait d'un oryx algazelle dont quelques couples offerts par Israël ont été réintroduits dans le parc.

Manifestement, ce mâle a dû faire les frais de la puissance du dominant qui l'a écarté du reste du troupeau. Il lui faudra désormais faire seul son chemin.

En m'approchant un peu plus près, me frayant un passage parmi les hautes herbes de la réserve, je peux admirer son magnifique collier roux, son pelage blanc et sa paire de cornes démesurées.

Un moment inoubliable. D'une grande émotion. Je n'avais jamais vu d'oryx auparavant. Ni même dans le désert du Néguev, en Israël.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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